16.04.2022 – Accrochage du tableau du Greco dans l’église d’Anthien
Une vieille photocopie qui avait mérité la retraite !
La restauratrice présentant la copie aux membres du conseil de l’association
Le livre des anciens (2017)
Le Livre des anciens a été réalisé en 2017 par Cyrille Boussard. Un tirage en a été fait par souscription. 90 personnes l’ont commandé. Il retrace des anecdotes de la vie du village et comporte des photos de la vie d’Anthien et de ses habitants. Un vrai succès !
Nota : Au 25 mai 2018, le tirage des 90 exemplaires était épuisé !
La Grande Vadrouille
Traitant de l’Occupation sur le ton de la comédie (seulement vingt ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale), le film raconte les déboires de deux Français se retrouvant obligés d’aider un petit groupe d’aviateurs britanniques à se rendre en zone libre, tout en étant poursuivis par les Allemands. (source: Wikipédia).
Une partie de ce film à été tourné sur la D 958 (de Corbigny à Vézelay), à la hauteur du hameau de Drémont en 1965. Il s’agit de la route sur laquelle De Funès échange ses chaussures avec Bourvil ! Ci-après, une scène du tournage à Drémont lors d’une pause déjeuner.
La pratique religieuse dans les villages
Chaque village avait sa croix et même parfois plusieurs croix.
La foi chrétienne imprégnait les mentalités et les us et coutumes. Les occasions d’invoquer la protection du Bon Dieu ou de ses Saints étaient multiples. Les grandes fêtes religieuses rythmaient la vie des villages, occasion de ”faire confession’ (au moins à Pâques) et prétextes à réjouissances.
A Anthien, comme dans chaque village, officiait le curé qui célébrait des messes scrupuleusement suivies. Le moindre hameau possédait sa chapelle.
Même si c’est toujours le cas aujourd’hui, les fête de Pâques alors étaient particulièrement suivies, accompagnées de confessions (annuelles pour beaucoup) et marquées par une particulière affluence aux offices de la Semaine sainte, avec – du dimanche des Rameaux au jour de la Résurrection – les statues drapées de violet dans l’église.
Le buis, béni le jour des Rameaux, étant comme l’on sait et comme cela se fait toujours, accroché aux crucifix dans la plupart des maisons et déposé sur les tombes. Comme aujourd’hui, Le jeudi Saint, les cloches s’arrêtaient de sonner (pause bienvenue pour les carillonneurs d’alors), jusqu’au jour de Pâques.
Pendant la semaine Sainte, les enfants de chœur récoltaient des œufs, beignets, gâteaux et autres douceurs.
Les processions marquaient les fêtes ; durant les 3 jours précédant l’Ascension, elles prenaient le nom de Rogations. Cette procession menée par le curé, suivi des enfants de chœur et de tous les paroissiens, parcourait le chemin menant aux différentes “croix de chemin” de la commune et entonnant par coeur les cantiques et les prières. A cette occasion, le curé bénissait les chevaux de trait dont la force et l’ardeur aidaient au travail de la terre.
Des évènements fixés pour la postérité
Les photos de classe
L’avion allemand
L’épicerie
L’alambic
C’est Napoléon 1er en 1806 qui privilège ses soldats démobilisés afin d’augmenter leur solde le privilège de bouilleur de cru.
Le droit de bouilleur de cru était héréditaire jusqu’en 1960. Ensuite seul le conjoint survivant pouvait le détenir.
Le propriétaire de l’alambic est le distillateur et celui des fruits est le bouilleur de cru.
Pendant tout l’hiver, le distillateur allait de places de villages et dans les fermes ou il installait sa machine et « sous le contrôle des douaniers, il transformait le pesage du mou des vendanges ou de fruits (prunes, poires) en alcool, le marc de bourgogne connu dans le monde entier. »
Le 31 décembre 2012, ce sera la fin des privilèges et la disparition des distillateurs et des bouilleurs de cru.